samedi 8 janvier 2011

Twitter ou les chiures de l'âme

Dans ma palpitante guerre contre les blogs, je n'ai jamais pris la peine d'envoyer une sagaie sur Twitter.
Comme pour les blogs, tout n'est pas à jeter sur Twitter, surtout quand les gens d'esprit y lancent leurs mots du moment. Le bonheur c'est d'avoir quotidiennement des nouvelles de Simon Pegg ou de Diora Baird. Des gens drôles, intelligents, simples et tout.
Et il y a le côté informatif auprès de certains sites d'importance (Pitchfork, aller, au hasard).
Par contre 99% de Twitter est à présent peuplé de la vie privée de la banalité du monde, non plus en rot de l'ego façon blog, mais carrément en petites chiures du flux de l'esprit. On n'est même plus au niveau de la conversation de bistrot, mais carrément dans le domaine du "Je viens d'acheter du pain" ou "j'ai vu un film, il est tout pourri" ou même "salut mon cousin, passé un bon Noël".
Le premier intérêt de ce genre de lecture est le plaisir de la consternation.
Le deuxième, la joie de l'élimination.

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